Chroniques récentes et à venir

 photo coupde_zps86l9ajtm.jpg

Hex Hall, tome 1

Hex Hall, tome 1
de Rachel Hawkins
nombre de pages : 300
difficulté de lecture : 1.5/3














résumé



Quand on est expédiée à Hex Hall pour usage inapproprié de la magie, qu'on doit empêcher une vampire aux cheveux roses de prendre feu, lutter contre trois ravissantes sorcières aussi dangereuses que des top models en manque de magazines et résister à un séduisant sorcier très très agaçant, on n'a aucun besoin qu'une élève soit retrouvée vidée de son sang. C'est pourtant ce qui arrive à Sophie Mercer, une sorcière qu'il ne faut surtout pas énerver...


notre avis



Albin Michel Wiz doit être le logo magique : quand je vois un livre portant cette inscription reconnaissable, je saute dessus, littéralement. Et je ne suis que très rarement déçue. J'ai donc craqué pour Hex Hall, avec sa belle couverture colorée et son résumé loufoque.


L'intrigue en elle-même et le concept n'ont rien de bien original : ce n'est que du déjà vu!! Quel dommage! Et malgré des faux pas dès le début, une écriture très simple, j'ai accroché. Sophia est un personnage intéressant, plein de mystères. L'auteure installe un univers pesant, au fur à mesure, et un suspens morbide. C'est assez fascinant...presque... envoûtant.


Les personnages secondaires poussent le concept du cliché à fond! D'habitude, n'importe quel beau brun ténébreux me fait chavirer, et là, Archer a peiné à me faire simplement sourire. De plus, il s'agit du seul et unique garçon du roman, à croire que Sophia a atterri dans un pensionnat pour jeunes filles! N'y a-t-il personne d'autre? C'est un peu trop facile de ne placer qu'un personnage masculin! Quand aux demoiselles en fleurs superficielles.....disons qu'elles sont au maximum dans leur rôle! La camarade vampire est elle aussi, on ne peut plus "stéréotype" : allure marginale, caractère pas forcement agréable....La seule touche d'originalité demeure dans son attrait pour la couleur rose.


Hex Hall est donc je dirais, destiné à un public plus jeune (13-14 ans, voir 15) car plus vieux, il ne reussit qu'à paraitre niais. Outre cet aspect du à l'écriture et au concept banal, ce premier opus possède du charme : des secrets, des questions, des couleurs. On regrette que l'idée d'"école" ne soir pas développée, on ne demande pas du Harry Potter, juste un peu de la magie du lycée, des cours et des péripéties d'adolescents qui vont avec.


Commentaires